16.12.2021 -
Warning: Undefined variable $post in /var/www/html/rc-ecampus.ecampusontario.ca/wp-content/themes/ecampusontario/functions.php on line 183

Warning: Attempt to read property "ID" on null in /var/www/html/rc-ecampus.ecampusontario.ca/wp-content/themes/ecampusontario/functions.php on line 183
5 min. Lire

Cocréer l’avenir

La deuxième conférence virtuelle du SVAT a donné vie au thème « Cocréer l’avenir ». La conférence a abordé les thèmes de l’enseignement et de l’apprentissage hybrides, de la diversité, de l’équité, de l’inclusion et de la décolonisation, et a proposé des mesures concrètes pour faire avancer le secteur de l’enseignement postsecondaire.

La conférence a débuté par une allocution de l’honorable ministre Dunlop, ministre des Collèges et Universités, les coprésidents d’eCampusOntario, Dr Steven Murphy et Dre Ann Marie Vaughan, et une reconnaissance du territoire par la Dre Beverley Roy, directrice de l’enseignement postsecondaire à Kenjgewin Teg, le premier institut autochtone membre d’eCampusOntario. La sous-ministre adjointe Tamara Gilbert, également du ministère des Collèges et Universités, a prononcé un discours lors de la deuxième journée.

Le Dr Robert Luke, PDG d’eCampusOntario, a ouvert la conférence en rappelant que l’avenir est flexible. Le Dr Luke a fait remarquer que pendant la pandémie, « nous étions tous des apprenants. Nous avons tous appris à nous adapter et à être flexibles. Nous avons dû accepter l’interruption. C’était une expérience d’humanisation. Aujourd’hui, nous sommes tous des cocréateurs et la façon dont nous donnons collectivement vie à cette réalité est le thème central de la conférence du SVAT de cette année. »

Le groupe d’experts apprenants a présenté un groupe d’apprenants de retour qui se sont penchés sur leur parcours dans le cadre de l’apprentissage à distance au cours de l’année écoulée. Bien qu’ils aient constaté de nombreux avantages à apprendre de cette manière, certains défis subsistaient, comme le niveau accru de concentration mentale requis pour un apprentissage continu à distance, le manque de possibilités de réseautage virtuel et les difficultés liées à leur vie personnelle ou à leur environnement de travail.

L’une des principales conclusions du groupe d’expert est qu’en tant qu’éducateurs, nous devons trouver des moyens de favoriser la création de communautés en ligne afin que les étudiants puissent développer des amitiés, des systèmes de soutien et se sentir plus connectés.

Un autre message clé était d’éviter de se précipiter pour revenir à « la manière dont les choses étaient » avant la pandémie. L’apprentissage hybride ne doit pas être une « solution temporaire » ou une mesure provisoire, mais une solution qui peut enrichir l’enseignement en personne. Les étudiants étaient emballés par l’apprentissage hybride dont ils ont fait l’expérience cet automne pour sa flexibilité, les nouvelles possibilités de stages et son accessibilité accrue.

Ce sentiment a été réitéré par la Dre Valerie Irvine dans sa conférence intitulée Avenirs hybrides. Elle a fait valoir le fait que le secteur postsecondaire évite de « revenir à l’ancienne norme ». Elle voit les avantages de l’enseignement hybride et pense que nous pouvons aller de l’avant tout en affinant et en adaptant ce modèle. L’avenir consiste à regarder « au-delà de l’apprentissage mixte. »

Le Dr Andrew Campbell a discuté de la communauté, de l’appartenance, de l’inclusion et de l’antiracisme. Il a insisté pour que l’on se concentre sur l’étudiant afin de lui donner un sentiment d’appartenance. Tout au long de sa présentation riche et passionnée, il a donné des exemples de la manière d’y parvenir : travailler ensemble pour cocréer un avenir où les anciens modèles ne se répètent pas; comprendre que « le contraire de la diversité de façade est la consistance »; et que pour être authentiques, nous devons exprimer « notre volonté, notre détermination et bâtir des relations tout en étant conscients des personnes dont la voix n’a pas été entendue. »

Colter Assiniwai, dans son discours sur la Décolonisation, a parlé de son expérience personnelle en tant qu’étudiant d’un institut autochtone, et a expliqué comment le secteur peut apporter des changements afin de mieux soutenir les étudiants ayant des expériences similaires. Il a expliqué que l’avenir de l’éducation ne réside pas dans le passé, mais dans l’avenir que nous créons ensemble « en imaginant une classe moderne décolonisée où les outils d’apprentissage sont mis à la disposition de tous, aussi bien les outils physiques que les modes et les méthodes de compréhension. Les enseignants et les apprenants peuvent remplir les deux rôles l’un pour l’autre. Il a parlé du secteur de l’éducation d’aujourd’hui et de la façon dont il a été structuré pour l’apprenant neurotypique et financièrement stable, mais a noté un optimisme quant à la façon dont cela commence à changer en raison des possibilités offertes par l’apprentissage en ligne.

Il a terminé en donnant aux participants des idées sur la façon de se décoloniser et de contribuer : trouvez à qui appartiennent les terres que vous occupez et travaillez avec ces personnes pour établir la confiance; demandez-vous quel rôle vous pouvez jouer et qui est inclus ou exclu dans cette vision. Ne créez pas de politiques ou de promesses qui ne sont pas soutenues par une action concrète.

Le Dr Robert Luke a conclu la conférence par ce message : l’avenir de l’éducation en est un où la collaboration est un avantage concurrentiel – que ce soit pour soutenir la transformation numérique, la production et l’utilisation de REL, l’évaluation par les pairs et nos missions sociales d’équité plus larges, la décolonisation, la diversité et l’inclusion. Il a encouragé tous les participants à faire partie de cet avenir : participer à la communauté, changer, être cohérent et persistant dans son engagement en faveur de l’équité.